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Connectivité

La eSIM va-t-elle remplacer la SIM ?

Présente depuis déjà 10 ans sur le marché, l’eSIM (également nommée embedded SIM ou EUICC) n’a rien d’une jeune technologie. Pourtant, elle s’est très peu démocratisée. La faute à des opérateurs réfractaires qui ont, jusqu’ici, bloqué le marché en imposant des contraintes drastiques.
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Pourtant, depuis 3 ans, l’eSIM se fraye un chemin dans l’économie en investissant les voitures connectées. Jusqu’à faire fléchir les opérateurs et renverser le marché ?

 

Carte SIM et eSIM : quelles différences ?

L’eSIM est un composant qui est soudé à l’objet connecté. Elle comporte deux particularités : elle est directement intégrée à l’électronique et elle n’est associée à aucun opérateur. Il s’agit donc d’une carte SIM non physique & vierge. Elle laisse aux clients la possibilité de choisir leur opérateur et de pouvoir en changer facilement via un clic en ligne grâce aux plateformes de connectivity management. C’est ce que l’on appelle « l’activation dynamique ».

 

Tout l’avantage de la eSIM est de pouvoir digitaliser l’activation de la SIM et ainsi de pouvoir provisionner à distance la carte selon l’opérateur souhaité. Elle offre ainsi une grande autonomie aux clients. Ceux-ci sont alors libres de choisir leur opérateur selon les tarifs et conditions pratiqués, l’activation est immédiate, et le changement d’opérateur simplifié.

 

Les opérateurs freinent la eSIM

La technologie eSIM est actuellement utilisée pour des produits grand public, notamment par Apple pour sa Apple Watch.

 

Encore très peu utilisée, la eSIM n’a pour l’instant réussi à gagner que le secteur automobile, dont les gros volumes de commandes se révèlent intéressants pour les opérateurs. Ainsi, sur d’autres marchés, la eSIM reste très compliquée à mettre en place.

 

Sur le papier, la eSIM est avantageuse : elle permet de changer d’opérateur facilement et à distance alors qu’aujourd’hui, avec la carte SIM la démarche est encore physique, longue et parfois coûteuse.

 

En réalité, même si la eSIM venait à gagner davantage de parts de marché, cela ne rendrait pas son utilisation avantageuse pour autant. En effet, l’opérateur primaire, premier affilié à la eSIM, bloque la concurrence en engageant leurs clients sur une longue durée. Au terme de cet engagement, l’industriel doit supporter un « coût de changement » par carte SIM. Une opération qui alourdit rapidement le modèle économique des entreprises.

 

La eSIM est une technologie très intéressante, mais dépendante du comportement des opérateurs qui n’ont actuellement pas d’intérêt à se diriger vers ce type d’innovations. Néanmoins, la digitalisation de ce secteur est inévitable, et offrira davantage de souplesse et de simplicité à ses clients. À long terme, cette démocratisation permettra à la eSIM de prendre le pas sur son homologue physique.

 

Actuellement des sociétés de service M2M proposent une alternative : une SIM soudée multi-opérateur qui permet d’intégrer directement la carte SIM au circuit électronique et sur la ligne de production. Elle a déjà séduit de nombreux industriels et est déployée dans plusieurs dizaines de milliers de devices.

Crédits Photo – FOTOLIA.com

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